Toutefois, les propriétaires d'un cheval m'ont contactée . On ne peut pas dire que ses fourchettes étaient complètement "pourries", mais celles de ses postérieurs étaient relativement abîmées, avec beaucoup de recoins où l'humidité stagnante favorisait le développement de foyers de matière nauséabonde ...
C'est volontairement que nous n'avons pratiqué aucun geste de parage ni de maréchalerie sur les postérieurs de ce cheval : les fourchettes un peu déchiquetées ont été laissées telles quelles, pour voir l'effet de l'onguent n°3, dans des conditions les plus "rustiques" possibles.
Nous avons profité d'un moment d'éclaircie pour retirer le cheval du pré, le conduire en bord de route, où on lui a enlevé le maximum de boue au cure-pied, puis on a lavé au mieux ses pieds, avec de l'eau dans un seau, une brosse et le cure pied, pour essayer d'enlever toute la terre , y compris dans les plus petits recoins des fourchettes et des lacunes. Il est ensuite resté sur la route, le temps de laisser sécher au maximum ses pieds (de temps en temps, il fallait le conduire sur le bas-côté, car une voiture passait, ce qui remettait un peu de terre sur ses sabots).
Cela se passe dans le val de Saône, dans l'Ain, à environ 30 km de Mâcon et de Villefranche sur Saône.Il faut savoir que ce cheval vit au pré en permanence, sans abri autre que les arbres. Il n'y a pas d'eau courante dans sa pâture.
A cause de cela, ses pieds n'ont pas pu être nettoyés à fond. Nous étions dans les mêmes conditions "sommaires" de soin où se trouvent en général les personnes qui ont des chevaux en pâture, à la campagne, en hiver : cela nuit à la qualité des photos, mais permet de voir que , même dans ces conditions "rustiques", l'onguent Tradition n° 3 est très efficace, et permet d'apporter un bénéfice réel rapidement.
J'ai ensuite pris quelques photos (j'ai bêtement négligé de photographier le postérieur droit ce jour-là ...)
Postérieur gauche 6 (ph.1 - 14 mars 2008, état initial)
Sur le postérieur gauche, la surface des glomes était toute craquelée, comme de la peau d'éléphant 6 (ph.2 - 14 mars 2008, état initial)
Ensuite, le cheval a reçu une application d'onguent n° 3 sur ses 4 pieds : paroi, sole, barres, fourchettes, lacunes, glomes, couronne , avec les doigts,en insistant bien dans toutes les anfractuosités des fourchettes .Le lendemain, même nettoyage des pieds, et application d'onguent n° 3.
Le surlendemain, 16 mars 2008, on se prépare à lui appliquer l'onguent pour la troisième fois, mais , auparavant, je prends quelques photos :
Postérieur gauche 6 (ph.3 -16 mars 2008 ) à comparer à la photo 2, 2 jours avant
Autre vue du postérieur gauche 6 ( ph.4 -16 mars 2008 )
Ensuite, le 16 mars, le cheval a reçu une application de n°3 sur ses 4 pieds, ainsi que les 17 et 18 mars, soit 5 jours consécutifs, au total. Ses propriétaires m'ont dit avoir eu du mal à faire pénétrer l'onguent les deux derniers jours : la corne semblait saturée : ils auraient donc pu déjà, selon moi, espacer les applications.
Ensuite, il a plu quasiment sans cesse, et tout soin complet a été impossible.
Il a pu lui être appliqué un peu d'onguent sur la paroi des antérieurs, entre deux averses, les 20, 24 et 26 mars. Mais les postérieurs n'ont reçu aucune autre application, ni aucun autre nettoyage, ni curage, ou encore moins séchage pendant tout ce temps.
Le 29 mars 2008, le temps est plus clément depuis la veille, et on fait le point.
Etat du terrain où se trouve le cheval avec d'autres 6 (ph.5 -29 mars 2008)
Postérieur gauche 6 (ph.6 - 29 mars 2008)
Autre vue du postérieur gauche 6 (ph.7 - 29 mars 2008)
Postérieur gauche , les glomes 6 (ph.8 - 29 mars 2008) comparer avec la photo 2 : cela se passe de commentaires !
Postérieur gauche : si on soulève la partie de la fourchette qui se détache seule, on constate la présence de la nouvelle fourchette, très saine : absolument aucune trace d'une quelconque sérosité, ni odeur dans les anfractuosités de la fourchette, ni dans les lacunes, ni et encore moins sur les glomes. Je rappelle que tous les lambeaux des fourchettes avaient été volontairement laissés tels quels, afin de faire le test dans les conditions les plus difficiles pour l'onguent, et les plus commodes pour le cavalier : il faut pouvoir traiter les pieds de son cheval au plus vite, dans l'état où ils sont, sans avoir à attendre la venue du maréchal ... 6 (ph.9 - 29 mars 2008)
Postérieur droit : la fourchette est très déchiquetée, elle aussi, mais elle est absolument saine, dans ses moindres recoins. 6 (ph.10 - 29 mars 2008)
Postérieur droit : glomes : ici aussi, la qualité des tissus se passe de commentaire ! 6 (ph.11 - 29 mars 2008)
Si l'on écarte les lèvres de la lacune médiane, on constate que la qualité des tissus est la même à l'intérieur également. (la couleur un peu plus sombre de la fourchette provient uniquement, et bien évidemment du fait que je n'ai pas attendu le séchage complet des pieds, après leur lavage , pour prendre les photos !) 6 (ph. 11 - 29 mars 2006)
Ja rappelle que ces pieds ont donc reçu uniquement 5 applications d'onguent tradition n°3 , à raison d'une fois par jour pendant 5 jours, puis n'ont rien reçu d'autre, ni onguent ni entretien, pendant les 11 jours suivants.
Au passage, on aura également remarqué l'évolution des autres tissus : sole et corne des barres et de la paroi. Ces points seront détaillés ultérieurement.
Comme l'onguent n° 3 reste dans la corne, et continue son action en permanence, comme on vient de le voir, le rythme des applications va passer à une application par semaine, environ. Les seuls critères étant les besoins des pieds, et les possibilités des propriétaires du cheval, en fonction également de la météo ! Avec cet onguent, et encore plus avec le n°1, les fourchettes sont souples, mais elles ne sont pas "molles" et elles ne s'effrittent pas du tout ! Elles sont "caoutchouteuses" . On remarque qu'elles prennent également du volume, et ont un aspect beaucoup plus épanoui.
Nous avons ainsi vu que l'onguent Tradition n° 3 offre un bénéfice tout à fait remarquable aux fourchettes dans des conditions rigoureuses, avec une très grande souplesse d'emploi : non seulement il apporte ainsi du confort au cheval, mais aussi à son soigneur !
J'aurais bien voulu vous montrer que des résultats analogues sont obtenus en partant de fourchettes beaucoup plus abîmées : mon offre demeure valable : si votre cheval est à moins de 50 km de Villefranche sur Saône, et qu'il est dans ce cas-là, vous pouvez me contacter !
Dans ce cas, le cheval était au pré, pieds nus. L'onguent apporte des résultats analogues pour des chevaux placés dans d'autres conditions : box, ferrure, etc ...
Le coût ? Pour les 4 pieds, pour ce protocole tel qu'il a été décrit (antérieurs compris) moins du quart du pot de 250 cc a été utilisé : comme maintenant les applications vont s'espacer, il durera au moins encore 1 mois et demi, et probablement davantage ! (18,45 € le pot de 250 cc, hors frais de port).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire