jeudi 23 octobre 2008

Simple témoignage…

Venant de découvrir votre site, je suis heureuse de voir la reprise de votre activité. Ne sachant pas comment ajouter un commentaire, je vous l’envoie, ainsi que la photo de mon retraité de 30 ans, bien dans ses sabots !

Christiane

Simple témoignage…


En février 1994 arrivait chez moi, pour une paisible retraite, le dernier cheval que j’avais monté au club hippique. C’était le cadeau que je voulais lui offrir pour toutes les années de travail qu’il avait eues.


Des problèmes de pieds traités par le vétérinaire, le maréchal, s’étaient un peu améliorés pendant quelque temps puis avaient repris entraînant des boiteries intermittentes au départ et de plus en plus tenaces par la suite. Un ami à qui je faisais part de mes inquiétudes m’indiqua alors les « onguents Tradition ». Je pris contact, rencontra la personne qui accepta, bien que son activité soit arrêtée, par sympathie et devant mon insistance…, d’en faire pour que je l’expérimente et le traitement fut mis « en route »… Je n’en avais pas parlé au maréchal. Lorsqu’il revint pour le ferrage quelques semaines après (j’ai toujours fait ferrer toutes les 6 semaines *), il m’a demandé ce que j’avais fait, surpris de voir une telle amélioration. Depuis j’ai toujours utilisé cet onguent n°3. Même les années aux étés très chauds et secs ne posaient aucun problème …et le maréchal d’ajouter : « c’est bien le seul cheval qui n’a pas les pieds secs ! ».
Des amis cavaliers qui passaient voir le retraité remarquaient…ses beaux sabots !
Voilà 8 ans que j’utilise ce produit… et j’ai un retraité «bien dans ses sabots » !!!!!

* j’ai toujours fait ferrer ou parer toutes les 6 semaines ... Il a eu les 4 pieds ferrés en mars et mai 94 puis que les antérieurs à partir de cette date jusqu'en juillet 2007 (ferrage arrêté à cause de son épaule gauche, démise, il ne pouvait plus se tenir sur un pied pendant les opérations). La mise pieds-nus ne lui a causé absolument aucune gêne, et ne lui a réclamé aucune période de transition.

dimanche 5 octobre 2008

Arriver à ferrer rapidement un Pied Dérobé

On appelle "pied dérobé" un pied dont le bord inférieur est dégradé à cause de l'arrachage d'éclats de corne, soit par faute d'entretien, soit parce que le cheval s'est arraché un fer, entrainant par la même occasion des morceaux de corne avec certains clous. Le pied peut également arriver à cet état quand la corne fend sous les clous : elle peut alors faire un éclat qui se détache du sabot.

Dans tous ces cas, à l'endroit où la corne manque, c'est très difficile de brocher, et cela peut même empêcher de ferrer un cheval, avec les conséquences que cela peut avoir : douleur pied nu, immobilisation, course ou compétition compromises, etc ...

Outre l'attention sur l'ensemble des sabots, ou les précaution pour éviter que la corne ne fende sous les clous, qui font l'objet d'un autre message, je veux parler ici de la

solution spécifique pour pouvoir brocher très rapidement un pied dérobé :

elle consiste à passer de l'onguent Tradition n°1 dans les endroits où la corne manque, et où il serait utile qu'il y en ait rapidement : si l'on peut en passer 4-5 fois par jour, on a de fortes chances de voir évoluer la corne en épaisseur, dans les endroits en question, de façon suffisante pour que le maréchal arrive à brocher, et ce en moins d'une semaine. Il ne s'agit pas d'un brochage "théorique", mais de quelque chose de solide qui permet travail, course ou compétition. Et même de gagner, comme c'est parfois le cas.

Si on ne peut pas assurer un soin aussi intensif, faute de disponibilité, les résultats sont moins rapides, mais ils permettent cependant de réduire considérablement les délais pour referrer.

Exemple : un Pur Sang anglais, engagé en CSO, s'arrache un fer et toute la corne solidaire des clous, d'un côté, 6 jours avant le concours : impossible de le ferrer.

Sa cavalière lui a appliqué du n°1, 5 fois par jour, pendant 5 jours, et le maréchal a pu le referrer la veille du concours qu'il a gagné.

Autre exemple : un autre Pur Sang anglais, à la corne très fine, s'arrache également un fer au pré : trop de "manques" de corne . Impossible de le referrer. Sa propriétaire, peu disponible, lui applique du n° 1 dans les "trous", seulement 1 fois par jour, et encore pas tous les jours : en 12 applications sur 2 semaines, l'évolution de la corne dans les "trous" est telle que le cheval a pu être referré.

Sur le reste des pieds, ces chevaux ont simplement de l'onguent Tradition n°3, selon le protocole pour "pieds normaux".

Quantité d'onguent n°1 nécessaire dans les deux cas, 30 à 60 cc, selon l'étendue des dégâts ...